Entre le camp Laurent Gbagbo et celui du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, les négociations ont lieu en sourdine dans l’objectif d’un retour en Côte d’Ivoire du fondateur du Front populaire ivoirien, Laurent Gbagbo, au où cas la liberté définitive lui était accordée par les juges de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale.
Les tractations de Laurent Gbagbo en vue d’un dialogue avec Alassane Ouattara
Laurent Gbagbo veut rétablir le contact avec son successeur à la tête de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, dans la perspective d’un éventuel retour en Côte d’Ivoire au cas où lui était accordé l’acquittement définitif dans son procès en cours à la Cour pénale internationale. C’est l’hebdomadaire Jeune Afrique qui livre l’information dans sa parution N°3063 couvrant la semaine du 22 au 29 septembre 2019.
D’ores et déjà, révèle le confrère, une première tentative aurait échoué mi-juillet dernier. L’ancien président ivoirien avait mandaté le secrétaire général de son parti, Dr Assoa Adou, auprès de Cissé Ibrahima Bacongo, ministre auprès du président de la République en charge des relations avec les autres partis politiques. Malheureusement, « Bacongo n’était pas le bon signal », avait-on déploré, selon le confrère, dans le camp Laurent Gbagbo.
Mais le Front populaire ivoirien et son président n’ont pour autant pas baissé les mains. Puisque d’autres actions seront entreprises soit auprès du ministre Hamed Bakayoko qui baigne dans les bonnes grâces du présient Alassane Ouattara, soit auprès du ministre Amon Tanoh, en charge des Affaires étrangères, »très discret » mais aussi très écouté dans les couloirs de la présidence de la République. D’ailleurs, estime le confrère, Laurent Gbagbo accorde plus de confiance en ces deux personnalités qu’au premier cité.
Laurent Gbagbo réside à Bruxelles depuis sa libération sous conditions, en février dernier. Il est en attente de l’issue de son procès suite à la contestation en appel de la décision de son acquittement par la procureure Fatou Bensouda.