Guillaume Soro est très remonté contre un journal proche du pouvoir qui a lié son nom à un coup de force déjoué, ce jeudi 19 septembre 2019. L’ancien Président du Parlement ivoirien a évoqué sur les réseaux sociaux une éventualité de porter plainte contre une telle calomnie.
Guillaume Soro en colère contre un journal RHDP
A sa Une de ce vendredi, le journal Le Matin barrait : « Echauffourées entre militaires et policiers, un coup de force déjoué à Abidjan, hier. » Poursuivant, le journal proche du RHDP unifié, parti au pouvoir, a rappelé des propos tenus par Guillaume Soro un mois plutôt : « D’ici septembre-octobre, quelque chose se passera ».
Etablissant ainsi un rapport entre les propos de l’ancien Président de l’Assemblée nationale tenus lors de la Crush Party à Paris, le 10 août 2019, et l’altercation survenue entre policiers et éléments des Forces spéciales, le 19 septembre 2019.
Cette sortie du confrère n’a pas échappé à la vigilance de Soro Kigbafori Guillaume qui a aussitôt réagi sur les réseaux sociaux. Outré par cette accusation à peine voilée, le Président du Comité politique (CP) a tweeté : « Voyez vous-même ! Si je portais plainte, ils s’en trouveraient pour alléguer les droits des journaux à calomnier! Le procureur ivoirien les féliciterait. »
Plus tôt dans la journée, l’Honorable Alain Lobognon, proche de Soro, avait fustigé les auteurs de cet article de journal, sans oublier d’interpeller le Procureur de la République : « Ils font circuler des rumeurs sous les yeux du procureur Adou Richard et de certains responsables sécuritaires. » Tout en précisant à la fin de sa publication qu’il est le Député qui a été emprisonné pour un tweet.
Notons que lors d’une conférence de presse, le Procureur de la République Adou Richard avait sévèrement mis en garde contre toutes publications sur les réseaux sociaux qui inciteraient à la haine ou tendant à calomnier des citoyens.