Onze éléments des Forces spéciales ivoiriennes, lourdement armés auraient tenté de faire une irruption forcée ce jeudi 19 septembre 2019 dans les locaux de la Préfecture de Police d’Abidjan pour y extraire un des leurs, raflé la veille et conduit dans les locaux de l’institution.
Que s’est-il réellement passé entre Forces spéciales et policiers ce jeudi à la Préfecture de police d’Abidjan ?
Les images parlent d’elles mêmes. Une rixe a éclaté, jeudi 19 septembre 2019, entre éléments des forces spéciales et des éléments de la Préfecture de police d’Abidjan. Les spéculations vont bon train sur l’origine de cet incident.
Des propos rapportés par le confrère 7 info, confient que ces éléments des Forces spéciales ivoiriennes, au nombre de onze et lourdement armés, auraient tenté d’extirper un des leurs, raflé la veille lors d’une patrouille de police dans la commune d’Abobo.
Et bien sûr, les policiers qui n’entendaient pas laisser passer cet « affront », ont opposé une vive résistance aux éléments du général Toussaint Bi Lopou, commandant des Forces Spéciales. Avec le soutien de leurs amis de la première Compagnie républicaine de sécurité (CRS 1), « la poignée d’éléments indisciplinés », a été maitrisée et désarmée.
Une autre version recueillie auprès d’une source militaire indique que: « la vérité est qu’un élément des Forces Spéciales, en convalescence, a été raflé hier (jeudi)nuit. Prévenus par la mère de leur camarade, les membres de son unité, en partance pour un exercice, se sont portés vers la préfecture de police pour certifier qu’il s’agissait de l’un des leurs », nous apprend notre source.
Cet serait à leur vue, que « les policiers se sont emportés, pensant qu’ils venaient le libérer de force ». L’ordre a été rétabli un peu plus tard et il n’a pas été fait usage d’arme à feu. « La situation a été maitrisée et le camarade, libéré », apprend-on.
C’est le lieu de rappeler que ce genre de comportement n’honore pas nos hommes en armes. Un communiqué de la direction générale de la Police nationale devrait dans les heures qui suivent donner la version officielle de ce qu’il s’est réellement passé.