Les autorités nigérianes et le FBI se sont alliés pour lutter contre la cybercriminalité au Nigeria. La traque a également permis de saisir plus de 250 millions de francs CFA.
La lutte contre la cybercriminalité porte ses fruits au Nigeria.
Le Nigeria est l’un des terrains les plus prospères pour la cybercriminalité en Afrique. Raison pour laquelle le pays s’est allié au FBI pour traquer les cybercriminels. Il semble que cette lutte porte ses fruits.
Dans un communiqué, la justice américaine indique qu’une vaste opération destinée à contrer les « fraudes aux virements » a permis d’interpeller 281 personnes, dont 167 au Nigeria. Un coup de filet dont se sont félicitées les autorités nigérianes lors d’une conférence de presse à Lagos. « Nos efforts de coordination EFCC/FBI ont enregistré des résultats extraordinaires », s’est réjoui Mohammed Abba, porte-parole de la Commission nigériane des crimes économiques et financiers (EFCC).
Selon le FBI, les principales victimes de ces cybercriminels nigérians sont un établissement d’enseignement supérieur, une compagnie énergétique ou encore un centre de santé. Des centaines de particuliers ont également été piégés.
Cette opération a aussi permis de récupérer 251,2 millions de francs CFA en liquides (dollars et nairas). Un montant qui paraît dérisoire quand on sait que Microsoft indiquait que les administrations publiques perdent plus de 203,8 milliards de francs CFA chaque année du fait de la cybercriminalité.
Au total, 281 individus ont été arrêtés selon la justice américaine. Si plus de la moitié viennent du Nigeria, 74 personnes ont été interpellées aux Etats-Unis, 18 en Turquie, 15 au Ghana et les autres en France, Italie, Grande-Bretagne, Japon, Kenya et Malaisie.