Le Niger est sous les eaux depuis début septembre 2019. Plusieurs régions du pays sont inondées et le bilan fait état de 57 morts et de plus de 100 000 sinistrés, selon le gouvernement.
Inondation au Niger, le bilan est lourd
À en croire le communiqué du Conseil des ministres du mardi 10 septembre 2019, les inondations ont causé le décès de 57 personnes. La note précise aussi que 132 528 personnes sont sinistrées et 12 241 maisons ont connu l’effondrement. Ces inondations, provoquées par la crue exceptionnelle du fleuve Niger, ont touché, entre autres, les régions de Maradi avec 25 040 personnes sinistrées ; Zinder avec 39 060 personnes et Agadez 18 255, comme le souligne le communiqué qui a sanctionné le Conseil des ministres. Par ailleurs, le gouvernement informe que des dispositions sont prises avec l’appui de ses partenaires pour apporter des réponses urgentes aux populations sinistrées.
Le chef de l’État, Mahamadou Issoufou et le gouvernement expriment leur compassion aux populations sinistrées et présentent leurs condoléances aux familles endeuillées.
En outre, la région de Dosso n’a pas été épargnée par les eaux. Dans cette localité, les autorités du Niger annoncent 11 231 individus sinistrés quand à Tillabéry, 13 697 personnes sont aujourd’hui sans domicile. Niamey, la capitale nigérienne, compte 6 310 sinistrés quand à Diffa et Tahoua, on en trouve respectivement 9 196 et 9 739.
Ce bilan établi par le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes, Laouan Magagi, est alarmant, d’autant plus que pour la seule ville de Niamey, Issaka Hassan Karanta, le gouverneur de ladite localité, il faut environ 56 millions de francs CFA pour venir en aide aux sinistrés.
Le bureau de l’ UNICEF au Niger apporte son aide et assistance humanitaire aux populations victimes d’inondation. L’organisme international a offert des biens non-alimentaires à 650 ménages de la région de Maradi.
Studio Kalangou rapporte que ce sont plus de 3 000 travailleurs qui se retrouvent au chômage suite aux inondations. Notons que la production détruite par les eaux est estimée à 300 millions de francs CFA.