Alain Lobognon est très remonté contre les autorités ivoiriennes. Et pour cause, le meeting de l’opposition organisé par le Front populaire ivoirien (FPI) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ne se tiendra pas comme prévu au stade Champroux de Marcory, pour la simple raison que le gouvernement a opposé un refus catégorique.
Alain Lobognon, en colère, crache ses vérités
Le PDCI et le FPI devront se mettre en quête d’un autre lieu pour abriter leur meeting prévu le samedi 14 septembre 2019. Le Front populaire ivoirien et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, qui regardent désormais dans la même direction, organisent un giga meeting au cours duquel ces deux partis entendent dénoncer la gestion du pouvoir d’ Alassane Ouattara. En effet, l’opposition ivoirienne soutient que le gouvernement n’est pas disposé à procéder à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) selon les recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).
Le parti de Laurent Gbagbo et celui d’ Henri Konan Bédié avaient porté leur choix sur le stade Robert Champroux afin de faire véhiculer leur message. Mais le plus vieux parti politique ivoirien et son nouvel « allié » se sont heurtés à un refus de Danho Paulin, ministre en charge des Sports. La raison évoquée, des travaux sont en cours dans ledit stade.
Alain Lobognon n’a pas mis de temps pour critiquer la décision des autorités ivoiriennes via les réseaux sociaux. « Refusez toutes les places d’expression démocratique à l’Opposition. Refusez-lui les médias publics. Mais retenez une seule chose. Jamais, vous ne pourrez refuser à l’Opposition la présidence de la République« , a prévenu le député de Fresco, localité située au sud-ouest de la Côte d’Ivoire.
Pour Alain Lobognon, « seul le Peuple ivoirien dispose du pouvoir d’attribuer la présidence de la République ». Ce proche de Guillaume Soro a par ailleurs invité les Ivoiriens à rejoindre le MVCI (Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire) afin de tisser la « victoire à la présidentielle du 31 octobre 2020 » loin « des confiscations des droits et des libertés ».