Diane Blé, qui est accusée d’avoir profané la dépouille d’ Arafat DJ , a tenté de se justifier. La jeune dame s’est expliquée dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Visiblement, ses explications n’ont pas convaincu la Police de lutte contre la cybercriminalité (PLCC).
Les profanateurs de la tombe d’ Arafat répondront de leurs actes
« Je suis Blé Diane, je suis étudiante. Je suis interpellée pour l’histoire de la profanation du corps de DJ Arafat. Je tiens à préciser que je ne suis impliquée, ni de près, ni de loin à cette histoire. Je n’étais pas présente au stade, ni au cimetière. Je suis simplement interpelée pour avoir fait des commentaires », a déclaré la « profanatrice » de la tombe d’ Arafat.
La Police de lutte contre la cybercriminalité s’est exprimée sur sa page Facebook. « Selon l’article 65 de la loi sur la cybercriminalité, «est puni de deux à six ans d’emprisonnement et de 1 000 000 à 5 000 000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de communiquer ou de divulguer par le biais d’un système d’information, une fausse information tendant à faire croire qu’une destruction ou une détérioration de biens ou une atteinte aux personnes a été commise ou va être commise », a soutenu la PLCC.
La police chargée de lutter contre la cybercriminalité ajoute qu’ « est puni des mêmes peines, le fait de communiquer ou de divulguer par le biais d’un système d’information, une fausse information faisant croire à un sinistre ou à toute autre situation d’urgence ». Pour la PLCC, Diane Blé a « fait une sortie sur Facebook dans laquelle elle décrit avec exactitude le procédé de la profanation, affirmant qu’elle y était et défendant le bien fondé de la profanation ».
« Diane Blé ne sera pas là seule à répondre de ses actes devant le Parquet d’Abidjan ! », prévient la PLCC.