Fraîchement nommé ministre de la promotion de la riziculture dans le gouvernement Amadou Gon III, le ministre Gaoussou Touré à livré à la presse, jeudi 5 septembre 2019, à l’issue du Conseil des ministres, ses objectifs d’ici à 2025, pour le développement de la production de riz en Côte d’Ivoire.
Promotion de la riziculture : Gaoussou Touré promet une Côte d’Ivoire auto-suffisante d’ici à 2025
« Nous ferons en sorte que la Côte d’Ivoire soit auto-suffisante en riz d’ici à 2025 », a promis le ministre Gaoussou Touré. C’était le jeudi juillet 2019, à l’issue du premier conseil des ministres du gouvernement fraichement constitué Amadou Gon III.
Le ministre ivoirien en charge de la promotion de la Riziculture, Gaoussou Touré, qui fait ainsi son retour au gouvernement, entend donc faire de l’auto-suffisance en riz une réalité en Côte d’Ivoire dans une période bien définie.
Le riz, faut-il le rappeler, est l’aliment principal de la population ivoirienne avec une consommation estimée à 1 300 000 tonnes par an. Mais la production locale peine à suivre le rythme de la consommation intérieure portée par la croissance démographique, l’urbanisation et le changement du régime alimentaire.
Chaque année, a révélé le ministre Gaoussou Touré, c’est plus de 300 milliards Fcfa que le pays dépense pour s’approvisionner en riz. Pourtant, soutient-il, la Côte d’Ivoire dispose des atouts environnementaux pouvant lui assurer cette auto-suffisance.
C’est bien dans cet objectif que le chef de l’État Alassane Ouattara a opté pour la création d’un ministère dédié exclusivement à la promotion de la riziculture en Côte d’Ivoire.
« Nous allons nous atteler et nous promettons au président de la République de faire tout ce qui est de notre possible pour que d’ici à 2025 la Côte d’Ivoire soit autosuffisante et qu’à l’horizon 2030 la Côte d’Ivoire compte parmi les importateurs de riz au niveau mondial », a dit à la presse Gaoussou Touré.
Pour réussir sa mission, le ministre Gaoussou Touré pourra d’ores et déjà s’appuyer sur les résultats enregistrés par certaines institutions mises en place par le gouvernement. Il s’agit entre autre de l’Office national pour le développement de la riziculture (Ondr) et de l’Agence pour le Développement de la Filière Riz (Aderiz).