Doumbia Major a sorti les griffes contre l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, l’accusant d’avoir « accentué la dépravation et la décadence morale » en Côte d’Ivoire. Le président du Congrès panafricain pour le renouveau (CPR) s’exprimait le lundi 2 septembre sur sa page Facebook.
Doumbia Major porte de graves accusations contre Gbagbo
L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est sous les feux des critiques de Doumbia Major, relativement à l’affaire de la profanation de la tombe d’Arafat DJ, le samedi 31 août 2019 au cimetière de Williamsville. « C’est le gouvernement de Gbagbo qui a accentué la dépravation et la décadence morale dans notre société », a-t-il argué.
« Un homme qui parlant du broutage, disait publiquement : « il faut laisser les enfants s’amuser », un homme qui lui-même se retrouvait à faire le show à la rue princesse, (comme si Macron partait faire la fête à Pigalle), un homme qui courrait les petites filles sans se cacher, qui trompait sa femme aux yeux de tous et qui est allé jusqu’à mettre enceinte la dame chez laquelle il vit actuellement en Belgique, en pleine période de guerre civile. Comment un président peut-il dire publiquement: » si on dit Gbagbo a tué ça ce n’est pas moi, mais si on dit, il a cherché femme de quelqu’un, ça, c’est moi », a dénoncé Doumbia Major sur sa page Facebook.
Dans ses propos, l’ancien responsable de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire reproche au fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) d’avoir insidieusement invité les étudiantes à vendre leur corps pour payer leur scolarité dont le coût passait de 6 000 à 50 000 francs CFA.
Puis Doumbia Major d’enfoncer le clou : « Un homme qui donne une bourse présidentielle à un tricheur patenté qui a été condamné par le conseil de l’Université. Qu’est-ce qu’on attendait des enfants qui ont été éduqués dans un tel environnement et avec de tels leaders politiques comme référence ? ».
On se rappelle que le samedi 17 août 2019, Doumbia Major avait accusé Guillaume Soro d’avoir « fait extraire des humains de prison pour les faire assassiner ».