Invité Afrique ce lundi 02 septembre 2019 de l’édition du matin de Radio France Internationale, Charles Blé Goudé, l’ex-leader des jeunes patriotes, a levé un coin du voile sur le candidat qu’il pourrait soutenir lors de l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Blé Goudé fait des confidences sur son candidat en 2020
Libéré sous conditions après son acquittement en première instance, le 15 janvier 2019 par les juges de la Cour pénale internationale, l’ex-leader de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, était l’invité Afrique, lundi 02 septembre 2019, de RFI. L’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo y a, à cette occasion, abordé plusieurs sujets de l’actualité sociopolitique ivoirienne, notamment la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire prévue dans exactement 13 mois.
Sera-t-il candidat à la succession de l’actuel chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara? L’ancien leader des jeunes patriotes, ne semble pour l’instant pas trop intéressé. Il a 47 ans et estime avoir suffisamment le temps pour se construire et relever le défi de la construction d’un grand parti. « A 47 ans, c’est maintenant que ma vie commence. Je suis en construction. Mon parti est en construction. Je prends le temps et je me donne le défi de construire un grand parti qui n’a de bastions ni à l’ouest ni au nord ni au centre mais la Côte d’Ivoire en elle-même », a indiqué Charles Blé Goudé.
Le président du COJEP n’affirme pas pour autant se tenir loin du jeu politique ivoirien puisqu’il aura son candidat lors de ces échéances électorales. Pour son soutien, Blé Goudé a énuméré les conditions suivantes. « En ce qui me concerne, celui qui voudra le soutien de Charles Blé Goudé pour la présidentielle de 2020, devra convaincre Blé Goudé et ses militants sur la base d’un programme cohérent, d’un projet de société », a confié Charles Blé Goudé.
Le président du Cojep a également fait cas dans cette interview, du rapprochement entre son parti et le PDCI de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié. Le rapprochement entre le COJEP et le PDCI-RDA, a précisé l’ex-pensionnaire de la prison de Scheveningen, est pour l’instant au stade d’une alliance de circonstance. Les questions évoquées pour l’heure, a-t-il poursuivi, traitent des sujets d’intérêts nationaux, tels que la CEI, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. « Nous ne sommes pas à un stade de soutenir quelques candidats que ce soit », a-t-il clarifié.