Alain Lobognon ne semble pas satisfait de l’attitude du procureur de la République, Adou Richard Christophe, dans l’affaire des obsèques d’ Arafat DJ, décédé le lundi 12 août 2019. Dans une publication sur sa page Facebook, le député de Fresco (ville côtière du sud-ouest) de la Côte d’Ivoire) a vivement critiqué le procureur.
Profanation de la tombe d’ Arafat, les critiques d’ Alain Lobognon
La nouvelle a fait grand bruit et a choqué les Ivoiriens le samedi 31 août 2019. Des individus présentés comme des « Chinois » ont pris d’assaut le cimetière de Williamville et ont exhumé le corps d’Arafat. L’ex-star du couper décaler venait d’être inhumé après un hommage national vendredi au stade Félix Houphouët-Boigny.
Des vidéos et des photos de l’horrible scène ont même été diffusées sur les réseaux sociaux. Face à la gravité de l’acte posé par des personnes se déclarant des fans de feu Houon Ange Didier, les autorités ivoiriennes ont procédé à l’arrestation d’une dizaine d’individus.
« Suite à la profanation de la tombe de l’artiste Houon Ange Didier dit DJ Arafat le 31 Août 2019, douze (12) personnes ont été interpellées en relation avec ces événements », a indiqué le préfet d’ Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, dans un communiqué qui ajoute que « les enquêtes se poursuivent pour l’interpellation de tous les coupables et pour situer les responsabilités à tous les niveaux ».
Le député Alain Lobognon a réagi à la publication du préfet d’Abidjan. « Je lis dans un communiqué du Préfet d’Abidjan que le procureur de la République a été saisi suite à la profanation du corps de DJ Arafat », a écrit l’ex-ministre des Sport.
Poursuivant, Alain Lobognon s’est interrogé : « Ce procureur qui m’a fait condamner en janvier pour « un tweet ayant entraîné des violences à Abidjan », était où quand fusaient les rumeurs les plus folles, fantaisistes et loufoques dès les premiers jours du décès de l’artiste ? »
Il faut noter que dans l’affaire Jacques Ehouo lors des municipales d’octobre, Alain Lobognon avait été condamné en janvier 2019 à un an de prison ferme et à 300 000 francs CFA d’amende pour « propagation de fausses nouvelles, incitation à la violence et trouble à l’ordre public ».
Ce proche de Guillaume Soro a finalement été condamné en appel à six mois de prison avec sursis.