Simone Gbagbo était à Daloa, dans la région du Haut-Sassandra où elle a animé un meeting dans la ville de Gonaté. L’ex-Première dame ivoirienne et les populations locales ont pris rendez-vous au stade pour un moment d’échange.
Simone Gbagbo a sa solution pour éviter la guerre
Depuis sa mise en liberté le 8 août 2018, suite à la loi d’amnistie prise par le président Alassane Ouattara, Simone Gbagbo a décidé de prêcher la paix et la réconciliation. La seconde vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI, parti d’opposition) ne rate aucune occasion pour exhorter les Ivoiriens au pardon.
Dimanche 25 août, l’épouse de Laurent Gbagbo était en tournée dans le nord du pays. Elle a saisi l’opportunité pour lancer un message de paix à ses interlocuteurs.
« Je suis venue vous proposer mon offre de paix, mon offre de pardon. Qu’on s’asseye ensemble pour qu’on parle de réconciliation. Tellement ma deuxième raison est bonne que les gens du PDCI sont venus. On ne reste pas indéfiniment adversaires. Sinon qu’est-ce qu’on va laisser à nos enfants ? Il ne Faut pas qu’on laisse les serpents rentrer dans notre nation. Prendre les machettes ne résoudra pas le problème de l’anacarde qui est mal payé, est-ce que les machettes vont régler les problèmes de route. Je sais que la réconciliation n’est pas facile mais je pense aussi qu’on ne doit pas laisse les palabres séparer nos ethnies », a déclaré Simone Gbagbo.
L’ex-Première dame a de nouveau tenu ce même discours dans le Haut-Sassandra le dimanche 1er septembre. Simone Gbagbo a revêtu le manteau d’apôtre de paix pour appeler les populations de Gonaté à la réconciliation.
« Mes yeux sont braqués sur vous. Il y a des choses qu’on doit faire pour que les défis soient relevés. Le pardon est un médicament. Si on n’est pas réconciliés dans ce pays, la guerre va revenir », s’est exprimée Simone Gbagbo.