Konaté Navigué, vice-président de la tendance Front populaire ivoirien (FPI) dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan a annoncé, dans une interview accordée au confrère le Progrès et publiée le 27 août dernier, l’imminence d’une rencontre entre son mentor et l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo après celle avortée du 21 mars 2019.
Konaté Navigué parle d’une prochaine rencontre entre Gbagbo et Affi N’guessan
La rencontre avortée entre Laurent Gbagbo et Pascal Affi N’guessan, deux personnalités de la vie politique ivoirienne qui se disputent la présidence du Front populaire ivoirien (FPI), survenue le 21 mars dernier, ne serait pas la dernière initiative si l’on en croit les propos de l’ex-président de la Jeunesse du parti, Konaté navigué. L’actuel vice-président du FPI tendance Pascal Affi N’guessan, a révélé que d’autres tractations sont en cours pour la programmation d’un nouveau rendez-vous entre ces deux têtes fortes du parti leader de la gauche ivoirienne. « Malgré l’échec de la rencontre prévue à Bruxelles, il y a de part et d’autre la volonté de se rencontrer, de faire l’unité du parti. Donc, je pense que tous ceux qui sont favorables à une telle initiative travaillent en sourdine. Mais au moment venu, tous les Ivoiriens le sauront », a confié Konaté Navigué au confrère.
Le Front populaire ivoirien, faut-il le signifier, traverse la plus grave crise de son histoire depuis sa création dans les années 80. Une guerre de leadership secoue en effet l’ex-parti au pouvoir depuis près de 5 ans, entre le clan Pascal Affi N’guessan, légalement reconnu par le pouvoir, le RHDP et par les chancelleries internationales, et la tendance restée fidèle à l’ancien président Laurent Gbagbo, représentée par les caciques du parti des « refondateurs ».
Des derniers développements de cette crise qui aura largement contribué à fragiliser le Front populaire ivoirien, il ressort clairement que le fondateur du Parti, Laurent Gbagbo, a choisi son camp et recommande à son rival de s’aligner sur cette position. Une requête sans doute difficile à accepter pour l’ancien premier ministre ivoirien, puisqu’il refuse encore de remettre les clés du parti au groupe qu’il qualifie de «frondeurs ». Pour autant, le député de Bongouanou n’a jamais fermé les portes à la discussion pour un règlement à l’amiable de cette crise qui n’a que trop duré.