Les principaux producteurs de l’Amérique latine envisage de revoir à la hausse le prix minimum de leur tonne de cacao. A l’initiative du Pérou, ceux-ci proposent de passer à 3600 dollars minimum selon Reuters.
Après l’Afrique, la révolution du cacao embrase l’Amérique latine.
Comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, des pays de l’Amérique latine veulent également imposer un nouveau prix sur leur production de cacao. Le prix proposé par les principaux producteurs de la région est largement supérieur à celui exigé par les deux leaders de la production mondiale.
D’après Luis Mendoza, le président de l’Association péruvienne des producteurs de cacao (APPCACAO), « le prix minimum devrait être de 3 200 dollars la tonne (1,8 million de francs CFA, ndlr) », a-t-il confié à Reuters. Ce qui est plus que les 2600 dollars (1,5 million de francs CFA) proposés par la Côte d’Ivoire et le Ghana. Les deux pays pèsent plus de 60% de la production mondiale.
Selon les experts, ce montant réclamé par les producteurs latino-américains se justifie par la qualité plus élevée des fèves commercialisées en Amérique latine. Pour relever ce défi, les principaux exportateurs de la région (Pérou, Colombie, République dominicaine et l’Equateur) doivent plafonner leurs productions. L’Amérique latine représente 18% de la production mondiale d’or brun.
En Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a confirmé qu’un prix plancher sera appliqué dès le 1er octobre. Il sera de 1000 francs CFA pour le kilogramme de cacao contre 750 francs actuellment.