L’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, est annoncée dans la région du Haut-Sassandra pour un séjour d’une semaine à compter de ce jeudi 29 août 2019.
Simone Gbagbo annoncée dans le haut Sassandra
La première vice-présidente du Front populaire ivoirien, Simone Ehivet Gbagbo entame une vaste tournée de proximité auprès des populations de la région du haut Sassandra. C’est sur sa page Facebook que l’épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a annoncé, mercredi 28 août 2019, sa volonté de d’échanger avec les populations de cette région de la Côte d’Ivoire. « Je viens vous rencontrer pour vous saluer, pour vous dire merci pour toutes vos prières et pour toutes vos attentions », a-t-elle annoncé.
Issia, Tapéguia, Saïoua, Gadouan, Gonaté, Bediala, Vavoua, Zoukougbeu, Gboguhe, Zaïbo et Daloa seront les villes qui recevront la délégation conduite par la première vice-présidente du parti fondé par Laurent Gbagbo.
Depuis sa sortie de prison, il y a un peu plus d’un an, Mme Simone Gbagbo s’est lancée dans une vaste campagne de promotion de la paix et de réconciliation nationale. La dernière en date est celle effectuée du 25 au 26 août 2019 dans le nord du pays, précisément à Séguela où elle raccompagnait Fofana Youssouf, fils de la région, rentré d’exil après sept ans passés au Ghana voisin.
Elle y a prêché aux populations, son message de paix et de réconciliation. Mme Gbagbo les a également invités à tourner le dos à la belligérance mais aussi et surtout à voir la politique comme un moyen de développement. « Je suis venue vous proposer mon message de paix et de réconciliation », avait-elle déclaré aux populations.
L’épouse de Laurent Gbagbo avait aussi saisi l’occasion pour souhaiter le retour en Côte d’Ivoire de son époux, en attente d’un éventuel appel de la procureure générale de la Cour pénale internationale.
Pour rappel, Laurent Gbagbo et son épouse Simone ont été éjectés du fauteuil présidentiel le 11 avril 2011, à la suite d’une crise post-électorale qui a occasionné près de 3000 morts, selon un bilan officiel.
L’ex-première dame sera arrêtée au même moment que son époux puis conduite en détention durant 7 ans avant d’être libérée à la suite d’une loi d’amnistie prise en août 2018 par l’actuel chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara.