Dah Sansan est très remonté contre l’opposition ivoirienne. Le député issu du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) porte de graves accusations contre les adversaires d’ Alassane Ouattara. Il s’est exprimé à travers une interview accordée à leprogres.ci.
Dah Sansan, sans pitié pour l’opposition ivoirienne
La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) est un véritable sujet de discorde entre le pouvoir et l’opposition ivoirienne. La loi sur la recomposition de la CEI a été adoptée par l’Assemblée nationale puis le Sénat. Suite à la promulgation de ladite loi par le président Alassane Ouattara, les partis politiques de l’opposition sont montés au créneau pour dénoncer un passage en force du chef de l’ Etat.
La sortie de Moussa Faki, président de la Commission de l’Union africaine, saluant la réforme de CEI, tout en se félicitant de la prise en compte des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), a suscité une vive colère de l’opposition ivoirienne.
Dans une interview accordée à leprogres.ci, réagissant à la décision des opposants de saisir de nouveau la CADHP, Dah Sansan leur a demandé d’arrêter « de comploter contre l’Etat de Côte d’Ivoire et qu’ elle apprenne à respecter les lois de leur pays ». Pour lui, cette « façon d’exposer les institutions de l’Etat de Côte d’Ivoire est indigne et irresponsable pour des responsables politiques qu’ils sont ».
Et Dah Sansan de poursuivre : « En réalité, notre opposition confond égalité et neutralité. Si elle connaît vraiment la différence, leur attitude doit être interprétée comme une ferme volonté de bloquer le processus électoral. En fait, l’opposition voit sa défaite inévitable à l’horizon et elle fait toute cette manipulation pour pouvoir retarder l’élection de 2020. Qu’elle arrête cette pratique obsolète : la manipulation. »
Notons que des organisations de la société civile ont exigé la démission de Moussa Faki.