Mercredi 21 août 2019, le Nigeria a fermé sa frontière avec le Bénin. Cette mesure a suscité l’indignation de certains béninois qui n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué, les autorités nigérianes donnent les véritables raisons d’une telle décision.
Le Nigeria ferme sa frontière et s’explique
À en croire les autorités du Nigeria, contrairement à certaines rumeurs, la décision de la fermeture avec le Bénin ne répond à aucun souci de sanctionner son voisin de l’ Ouest, mais intervient plutôt pour « sécuriser les frontières terrestres et maritimes » du Nigeria. Ci-dessous le communiqué signé par Joseph Attah, responsable des relations publiques :
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Dans le cadre des mesures visant à sécuriser les frontières terrestres et maritimes du Nigeria, le service des douanes nigérianes (NCS) et le service nigérian de l’immigration (NIS), en collaboration avec les forces armées du Nigeria (APN) ainsi que la police du Nigeria (NPF) et d’autres agences de sécurité et de renseignement organiseront un exercice conjoint sur la sécurité de la frontière, baptisé «EX-SWIFT RESPONSE».
L’exercice conjoint est coordonné par le Bureau du Conseiller pour la sécurité nationale (ONSA) et se déroulera dans 4 zones géopolitiques, à savoir : Sud-Sud, sud-ouest, Nord-Centre et Nord-Ouest. On s’attend à ce que l’exercice favorise la coopération inter institutions et renforce la préparation aux problèmes de sécurité transfrontalière tels que le terrorisme, le banditisme armé, la contrebande, la prolifération des armes légères et de petit calibre, entre autres.
L’exercice impliquera également la circulation du personnel, des véhicules et du matériel dans les régions touchées du pays. Par conséquent, nous appelons les membres du public à ne pas paniquer et à continuer à s’acquitter de leurs tâches habituelles. L’objectif général est d’assurer un pays pacifique et sécurisé dans l’intérêt de notre sécurité nationale.
Signé :
Joseph Attah
Responsable des relations publiques
Pour : Contrôleur général des douanes