Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour l’égalité des peuples, était l’hôte, mercredi 21 août 2019 dans son quartier général de la Haye, des émissaires d’Henri Konan Bédié conduits par le secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué.
Ce que Blé Goudé et les émissaires de Bédié se sont dit
Le président du PDCI-RDA a mandaté une délégation de son parti conduite par le Pr Maurice Kakou Guikahué auprès de l’ancien ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, à la Haye où il réside depuis sa sortie de prison. « Nous sommes venus, au nom du Président du PDCI-RDA, Son Excellence Henri Konan BEDIE, te saluer, t’exprimer sa compassion et aussi te féliciter pour le choix porté sur ta personne en qualité de Président du COJEP », a exprimé le Pr Guikahué.
Le secrétaire exécutif du parti septuagénaire a également traduit à son hôte, la volonté de l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, de le voir aussitôt regagner la Côte d’Ivoire. Ce qui sous-entend que l’ex co-détenu de Laurent Gbagbo recouvre entièrement la liberté. « Le Président Henri Konan BEDIE souhaite que, dans les prochains jours, tu sois totalement libre et que tu reviennes rapidement en Côte d’Ivoire », a-t-il transmis avant de remercier le président du Cojep d’avoir facilité l’adhésion de son parti à la plateforme des partis politiques de l’opposition mise en place par le président du PDCI-RDA.
De son côté, le filleul de Laurent Gbagbo s’est dit heureux de recevoir cette délégation de haut niveau dépêchée par le président du PDCI-RDA. Marqué par cette haute marque de considération, le président du COJEP a traduit toute sa joie et sa reconnaissance, ainsi que celles de ses collaborateurs pour l’affection témoignée en leur endroit par Henri Konan BEDIE.
Charles Blé Goudé, faut-il le souligner, réside à la Haye depuis sa libération sous conditions en février dernier. Avec Laurent Gbagbo, les deux Ivoiriens sont en attente de l’issue qui sera donnée à l’éventuel appel de la procureure générale de la Cour pénale internationale, la Gambienne Fatou Bensouda.
Les deux Ivoiriens, faut-il le rappeler, répondent devant cette juridiction internationale, des accusations portant sur des faits graves de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre en relation avec la crise postélectorale de 2010-2011.