Alain Lobognon s’en est pris à Moussa Faki, président de la Commission de l’ Union africaine, qui a approuvé la nouvelle loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI). Dans une publication sur sa page Facebook, le député de Fresco a craché ses vérités au Tchadien.
Alain Lobognon crache ses vérités à Moussa Faki
Le député Alain Lobognon n’est pas passé par quatre chemins pour apporter la réplique à Moussa Faki Mahamat sur la question de la réforme de la CEI. Ce proche de Guillaume Soro s’est exprimé à travers une publication sur sa page Facebook dont voici la teneur :
« Moussa Faki Mahamat n’est pas la CADHP.
Dans un communiqué diffusé, le 19 août 2020, sur le site internet de l’Union africaine, M. Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission se serait félicité de la prise en compte des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la nouvelle mouture de la Commission électorale indépendante en Côte d’Ivoire.
La réaction de M. Moussa Faki Mahamat ne concerne pas l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, qui loin d’être des recommandations, est une Décision de Justice qu’un haut responsable de l’Union africaine ne peut ni minimiser, ni ignorer encore moins banaliser comme vient de le faire M. Moussa Faki Mahamat. Rappelons-le au président de la Commission de l’ Union africaine, l’interprétation tendancieuse des Constitutions et des lois électorales en Afrique, s’est toujours soldée par des morts en cascades, laissés pour compte par l’Union africaine.
Le président de la Commission de l’Union africaine ne doit pas également ignorer comment les crises nées de mauvaises élections fragilisent le futur des pays africains et celui des générations futures.
Convaincu que seule la réforme en profondeur de la CEI garantira l’organisation d’élections justes, apaisées et démocratiques en Côte d’Ivoire, en tant que vice-président du MVCI, partie prenante à la nouvelle saisine suite à la promulgation, le 5 août 2019, d’une nouvelle loi non consensuelle, nous demandons au président de la Commission africaine de se garder de toutes pressions sur les juges de la CADHP.
Qu’il attende comme tous les acteurs ivoiriens que la CADHP vide le contentieux.