Mamadou Koulibaly rêve de s’installer au Palais présidentiel en 2020. Le fondateur de Liberté et démocratie pour la République (LIDER, parti de l’opposition) a déjà affirmé qu’il sera en course pour la succession d’ Alassane Ouattara. Le parti de l’ex-président de l’ Assemblée nationale vient de prendre une importante décision à propos de la candidature de son mentor.
Mamadou Koulibaly et son « commando »
La bataille s’annonce rude pour la conquête du pouvoir en octobre 2020. À quelques mois de la fin de son second mandat, Alassane Ouattara n’a toujours pas pris sa décision concernant un troisième mandat. Le président ivoirien continue d’entretenir le doute. Cependant, des sources révèlent que le chef de l’État a déjà choisi son successeur. L’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI) aurait porté son choix sur Amadou Gon Coulibaly pour défendre les couleurs du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).
Loin de toutes ces tractations, Mamadou Koulibaly a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2020. Si le transfuge du Front populaire ivoirien (FPI) s’était rétracté en 2015 après avoir affiché son intention de briguer la magistrature suprême, cette fois, le professeur d’économie semble déterminé. Pour preuve, le candidat de LIDER a déjà dévoilé son projet de société. En outre, Mamadou Koulibaly a initié une série de rencontres des différentes couches sociales.
Le 6 mai 2019, Mamadou Koulibaly a échangé avec le Conseil national de l’ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOP) et l’ Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire (UNPPCI). Le maire d’ Azaguié, commune du sud du pays, a également lancé une vaste opération d’implantation de son parti dans l’ hexagone.
Le parti de Mamadou Koulibaly a pris une importante décision pour la victoire de son candidat en 2020. Selon un communiqué publié sur le site officiel de LIDER, la présidente dudit parti, Monique Gbekia, sur proposition du délégué général, Jacob Kouakou Atta, vient de nommer onze délégués régionaux à l’implantation. « Les personnes nommées sont tenues de se conformer strictement aux textes (statuts et règlement intérieur) et décisions du parti », précise la note.