L’ex-patron de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, fraîchement reconduit à la tête de sa formation politique, a dépêché vendredi 16 août 2019, des émissaires auprès de l’ancien président Henri Konan Bédié, patron du PDCI-RDA.
Diaby Youssouf, directeur de cabinet de Blé Goudé, chez Bédié
Diaby Youssouf, directeur de cabinet de Charles Blé Goudé était porteur, vendredi 16 août 2019, d’un message officiel du président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), pour Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire.
Dans cette note officielle, a expliqué le directeur de cabinet de l’ancien patron de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, témoigne de sa reconnaissance et de son soutien au président du parti septuagénaire. « Nous avons exprimé notre engagement à œuvrer, aux côtés du Président Bédié, au processus de la réconciliation nationale et au retour d’une paix définitive et durable en Côte d’Ivoire, tout en nous mobilisant à sauvegarder les acquis démocratiques et l’état de droit en Côte d’Ivoire », a indiqué l’émissaire de Blé Goudé à sa sortie d’audience.
Visiblement satisfait du contenu de ses échanges avec le Sphynx de Daoukro, Diaby Youssouf a révélé que l’on pourrait s’attendre dans les prochains jours à beaucoup de « choses positives pour la Côte d’Ivoire ». « On peut donc s’attendre, dans les jours à venir à beaucoup de choses positives pour la Côte d’Ivoire quand les filles et les fils de notre pays se mettront ensemble pour une vraie réconciliation dans notre pays et aborderont les questions de paix et de développement qui seront étroitement liées aux autres questions électorales », a confié le collaborateur de Blé Goudé.
Pour rappel, Charles Blé Goudé a été reconduit, à l’unanimité dimanche dernier à la tête de son parti au terme du premier congrès extraordinaire du COJEP. À la Haye où il réside depuis sa libération sous conditions, son retour en Côte d’Ivoire, est conditionné par l’issue de l’éventuel appel de la procureure générale de la CPI, la gambienne Fatou Bensouda, dans son procès qui court depuis 2016. La procureure a jusqu’au 13 septembre prochain pour se décider.