L’Ecole de police d’Abidjan, est secouée depuis quelques jours par un scandale sexuel. Résultat des frasques d’un instructeur de police qui abusait de ses élèves.
Le Sergent-chef de police B.A.Y, instructeur à l’Ecole de police, arrêté et déféré à la Maison d’arrêt militaire (MAMA)
Une affaire d’homosexualité à l’Ecole de police d’Abidjan, impliquant un encadreur et des élèves policiers, défraie la chronique depuis un certain temps. Ce qui n’était qu’une simple rumeur qui circulait entre les élèves policiers, a été exposée au grand public lorsque la direction de l’Ecole de police est parvenue à piéger l’auteur de ces actes ignobles sur des jeunes élèves policiers. L’auteur des faits est le Sergent-chef B.A.Y, en service à la cuisine de l’école.
Ce dernier avait pris l’habitude d’accuser certains élèves de vol dans la cuisine. Une façon à lui de les intimider en les menaçant d’informer la direction. Voulant certainement éviter la radiation, ces élèves tombaient dans le jeu du Sergent-chef B.A.Y qui en profitait pour faire assouvir ses ‘’sales désirs’’. Un acte qui n’honore pas l’Ecole de police d’Abidjan. Ces faits d’une gravité extrême ont été renvoyés devant le parquet militaire d’Abidjan le mercredi 14 août dernier, comme le confirme le Tribunal militaire d’Abidjan (TMA).
Selon le TMA, le Sergent-chef de police B.A.Y en service à l’Ecole de police s’adonnait plutôt à des actes peu catholiques avec les pensionnaires de cette institution au lieu de leur inculquer la déontologie du métier d’agent de police. Cet agent en effet, avec l’influence qu’il avait dans la cuisine, son lieu de travail, faisait du chantage ou proposait des mets assez fumants pour avoir des « clients » et assouvir ses sales désirs.
« Sur dénonciation d’un élève sous-officier, victime, cet indélicat policier a été pris au piège et en flagrant délit pendant qu’il faisait la fellation à l’élève sous-officier V.B.Z Le Sergent-chef B.A.Y a été reconnu coupable des faits mis à sa charge. Il a été mis aux arrêts et déféré à la MAMA pour attentat à la pudeur, abus d’autorité faits prévus et punis par le code pénal », a confié le Tribunal militaire d’Abidjan.