Au Tchad, une femme kamikaze a causé la mort de six individus, dont un militaire dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 août 2019. Selon les informations, l’auteur de cet attentat meurtrier fait partie du groupe djihadiste nigérian Boko Haram.
Une femme kamikaze endeuille le Tchad
Les populations du Tchad sont encore sous le choc après l’attentat perpétré par une femme kamikaze dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 août 2019. « Vers une heure du matin, une femme kamikaze, membre de Boko Haram (le groupe jihadiste nigérian) est entrée dans la cour du chef de canton de Tatafiromou où elle a actionné sa charge, tuant 6 personnes dont un militaire », a confié un officier de l’armée tchadienne à l’ Agence France presse (AFP). Le bilan fait également de blessés dont le nombre n’a pas été indiqué.
Le Tchad a été bien souvent la cible d’actes terroristes perpétrés par le groupe Boko Haram. Fin mars 2019, le pays d’ Idriss Deby Itno avait subi une attaque menée contre une base militaire du côté de la rive nord-est du lac. Le bilan était lourd : 23 soldats tchadiens ont perdu la vie. Moins d’un mois plus tard, le groupe terroriste a encore frappé. Le 21 juin, ce sont 11 militaires du Tchad qui ont été tués.
Comme le confirme le site atlantico.fr, « l’insurrection de Boko Haram, qui a débuté en 2009 dans le nord-est du Nigeria, et sa répression souvent aveugle par l’armée, a fait plus de 27.000 morts et 1,8 million de déplacés dans ce pays, et a gagné le Niger, le Tchad et le Cameroun voisins ».
Rappelons que le vendredi 9 août 2019, le Tchad avait connu un regain de violence à la suite d’un affrontement intercommunautaire opposant des éleveurs à des pêcheurs. Trente et sept personnes ont été tuées.