Selon l’association des exportateurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, les usines locales ont broyé 455 000 tonnes depuis le début de la campagne cacaoyère.
Le broyage de cacao en Côte d’Ivoire en hausse de 8%.
En attendant l’augmentation du prix de vente en octobre prochain, la tendance est à la hausse en ce qui concerne le taux de transformation locale du cacao en Côte d’Ivoire. Vendredi, le Groupement Professionnel des Exportateurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire (GEPEX) a en effet dévoilé les données sur le broyage local dans le pays.
D’après le GEPEX, les broyeurs de cacao ivoiriens ont traité 455 000 tonnes de fèves depuis le début de la campagne d’octobre à la fin juillet. Ce chiffre est en hausse de 8% par rapport à l’année dernière. A cette même période en 2018, 421 000 tonnes avaient été broyées en Côte d’Ivoire. A noter que pour le mois de juillet 2019, 48 000 tonnes ont été traitées, contre 42 000 à la même période lors de la précédente campagne. Ce qui représente également une augmentation de 14,29%.
Les données compilées par le GEPEX ne prennent en compte que les performances réalisées par six entreprises de broyage dont Barry Callebaut, Olam et Cargill. Le pays dispose de 12 usines de transformation. La capacité totale de broyage de la Côte d’Ivoire est estimée 712 000 tonnes, mais le pays ne parvient qu’à transformer 505 000 tonnes selon Reuters.
Déjà premier producteur de cacao mondial, la Côte d’Ivoire est également considérée comme le premier broyeur d’or noir au monde. Les autorités ivoiriennes visent un taux de transformation locale de 50% d’ici à 2020. Pour le moment, celui-ci culmine autour de 35%.