Le gouvernement ivoirien s’est engagé à transformer 47% de la production nationale de noix de cajou d’ici à 2022. Huit conventions ont été signées dans ce sens avec les acteurs de la filière.
La Côte d’Ivoire veut transformer 109 000 tonnes de noix de cajou en quatre ans.
Encore appelée anacarde, la noix de cajou est un des produits phares de l’agriculture ivoirienne. Le pays des Eléphants est d’ailleurs le premier producteur mondial avec 761 000 tonnes. Comme pour le cacao, le problème de la transformation locale se pose dans cette autre filière.
C’est donc pour répondre à cette préoccupation que le gouvernement vient de signer huit conventions avec des industriels. Ces contrats portent sur la transformation de 109 000 tonnes de noix de cajou, soit 47% de la production nationale, sur une période de quatre ans (2019-2022). Les conventions ont été paraphées par les ministres Adama Koné (Economie), Souleymane Diarrasouba (Commerce) et les grands industriels en Côte d’Ivoire (Olam, Sita, Afric Agri Industry et Cilagri Cajou).
Le ministre de l’Economie a d’ailleurs invité les entreprises au « respect scrupuleux » de ces accords. Adama Koné a assuré que le gouvernement va créer des conditions idoines pour que ces industriels puissent atteindre cet objectif.
Pour le moment, la Côte d’ivoire ne broie que 10% de sa production de noix de cajou. Le pays compte actuellement 29 unités de transformation. Cette année, la production ivoirienne devrait atteindre les 800 000 tonnes contre 761 000 tonnes en 2018. Les principaux clients de la Côte d’Ivoire sont l’Inde, le Brésil et le Vietnam.