Des Soroïstes réunis au sein de la CMA-GKS ne décolèrent pas après l’annulation in extremis du meeting de la plateforme des partis et mouvements proches de Guillaume Soro, prévu le samedi 3 août dernier à la place In’Challah de Koumassi.
Des Soroïstes invitent le président Ouattara à revoir sa copie
Le meeting des mouvements et associations de soutien à l’ex-chef du Parlement ivoirien Guillaume Soro annoncé pour le samedi 3 août dernier n’a finalement pas eu lieu. En lieu et place de cette manifestation censée réunir les partisans du président du Comité politique, des Sorïstes réunis au sein de la CMA-GKS ont jugé utile de se prononcer sur les raisons de l’annulation du rendez-vous de la place In-Challah.
A la maison Blanche de Koumassi, samedi 03 aout 2019, Beugré Yoboué, responsable de la communication de cette plateforme de mouvements et associations favorables à Guillaume Soro, par ailleurs membre du comité d’organisation du meeting avorté, a ouvertement dénoncé les pressions qu’on subies les responsables de jeunesse et les têtes couronnées de Koumassi, à l’origine de l’annulation du meeting.
A en croire le président de la Jeunesse pour Soro (JPS), ces menaces et autres intimidations étaient l’œuvre de la haute hiérachie du régime en place. De quoi suscité la colère de ces militants acquis à la cause du député de Ferké.
« Nous ne sommes pas dans un Etat de droit, nous ne sommes pas dans la démocratie. Nous ne sommes pas en paix », a réagi vigoureusement Beugré Yoboué. Avant d’inviter le président Alassane Ouattara à se ressaisir. « Le président Alassane Ouattara nous dit qu’il est un démocrate. Il nous dit qu’il garantit la sécurité des Ivoiriens, nous demandons au président de se ressaisir. Nous lui disons que son entourage est en train de le trahir. Nous prions Dieu qu’il lui donne la sagesse de retrouver ses esprits pour mieux diriger le navire Ivoire », a-t-il argué.
Beugré Yoboué et ses camarades de la CMA-GKS sont quasi-certains de la noblesse du combat mené aux côtés de Guillaume Soro. « Donc la crainte et la peur, nous les mettons en arrière-plan. Pour moi il est important que le combat pour la démocratie et la liberté que nous avons mené, soit une réalité », a confié Beugré Yoboué.
A sa suite, Dame Bintou Coulibaly, vice-présidente du mouvement GKS Nouvelle vision déduira que son mentor Guillaume Soro est tout simplement craint pour sa franchise. « Nous n’avons pas peur parce que nous nous battons pour une raison: le pardon et la réconciliation », a-t-elle ajouté.