La Fédération sénégalaise de football a confirmé Aliou Cissé à la tête des Lions de la Terenga. Et ce, malgré que des voix se soient élevées pour demander son limogeage suite à la finale perdue contre l’ Algérie lors de la Coupe d’ Afrique des nations 2019, qui s’est tenue en Algérie.
Aliou Cissé, toujours patron des Lions de la Terenga
Le Sénégal est passé tout près de remporter la première coupe d’ Afrique de son histoire à la CAN 2019. Mais le rêve de tous les Sénégalais s’est envolé face aux Fennecs d’ Algérie. L’équipe d’Aliou Cissé a buté contre une solide sélection algérienne qui n’a pas cédé face à la pression de Sadio Mané et ses coéquipiers après avoir ouvert le score dès la deuxième minute de jeu.
Face à la défaite subie en finale, des observateurs du football sénégalais ont vite fait d’exiger le limogeage d’ Aliou Cissé. Parmi ceux-ci figure Ferdinand Coly, ancien défenseur sénégalais. « On peut supposer qu’il (le sélectionneur sénégalais, NDLR) est fatigué. Certains diront que l’équipe a peut-être besoin d’un nouveau discours, d’une nouvelle méthode. Je ne suis pas le seul à le penser, je ne suis pas toujours convaincu par le jeu produit, même si on gagne souvent. C’est parfois tiré par les cheveux, alors que nous avons des joueurs de très haut niveau dans l’effectif », s’était exprimé l’ex-sociétaire de Parme FC.
« Est-ce qu’ Aliou saura donner une nouvelle impulsion à son équipe, la faire jouer autrement ? On le saura assez vite, mais une équipe, même si elle a des résultats, peut avoir besoin d’une forme de renouveau », s’est interrogé Ferdinand Coly, qui réagissait après la confirmation d’ Aliou Cissé à son poste de sélectionneur du Sénégal.
Du côté de la Fédération sénégalaise de football, l’on ne voit pas de raison de se séparer d’ Aliou Cissé, en poste depuis le 4 mars 2015. « Il n’y a aucune raison de ne pas continuer avec lui. Depuis sa nomination en février 2015, nous avons participé à deux CAN et à la Coupe du monde 2018 », a affirmé Me Augustin Senghor, président de la fédération.
« Prenez l’exemple de l’Allemagne : Joachim Low a été nommé en 2006, il est devenu champion du monde huit ans plus tard, et il n’a pas été limogé l’année dernière, après l’élimination de son équipe au premier tour de la Coupe du Monde », a-t-il ajouté.