Allah Kouadio Rémi, vice-président du PDCI-RDA, a réagi à la vague de défection des cadres au sein du parti démocratique de Côte d’Ivoire au profit du rival le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
PDCI-RDA : Allah Kouadio Rémi pas inquiet des départs d’Adjoumani, Ahoussou et autres
Les défections des cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire pour le RHDP n’inquiètent nullement le nouveau président de l’Association des élus et cadres du grand centre, membres du vieux Parti. À écouter l’ancien ministre de l’Environnement, les bases du parti septuagénaire, demeurent solides en dépit des départs en cascade de certaines personnalités de premier plan du parti fondé par feu le président Félix Houphouët-Boigny.
« Le contexte politique dans lequel ces cadres quittent le parti (Ndrl : le PDCI-RDA) fait qu’ils vont pratiquement tous seuls, la base reste en phase avec les instances officielles du parti », a expliqué le vice-président Allah Kouadio Rémi. Le plus important, a expliqué l’ancien ministre c’est de trouver des réponses aux attentes des militants et de l’ensemble des Ivoiriens.
« Sachez que le Pdci existe depuis le 9 avril 1946, ça fait un paquet d’expériences. Je n’en dis pas plus. Au demeurant, un cadre, pour aussi important qu’il soit, ne détient qu’un seul bulletin de vote, le sien ! », a clarifié l’ancien Président du Conseil d’administration du Bureau national d’étude technique et de développement (BNETD). Pour rappel, le parti dirigé par l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, est confronté à la plus grave crise de son histoire depuis sa rupture de ban avec le parti de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara.
Des cadres et non des moindres de la plus vielle des formations politiques ivoiriennes ont fait le choix de militer dans les rangs du rival, le RHDP. Parmi eux, le Vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, Patrick Achi, Jeannot Ahoussou Kouadio, Kobenan Kouassi Adjoumani et bien d’autres cadres moins connus de la vie politique ivoirienne.
Le PDCI-RDA tente depuis lors de nouer une alliance qui se veut « non idéologique » avec toutes les formations politiques membres de l’opposition politique ivoirienne dont le Front populaire ivoirien (FPI) de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. En vue de mettre fin aux 10 années de gouvernance du régime d’Alassane Ouatara.