L’ex-membre de la rébellion des Forces nouvelles, Alain Lobognon, ne regrette pas d’avoir pris part aux côtés de Guillaume Soro, au combat pour l’avènement au pouvoir de l’actuel Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
Alain Lobognon parle de l’avènement de Ouattara au pouvoir
Le député de Fresco à fait connaître son opinion à travers une interview accordée au confrère Le temps, dans sa parution du lundi 22 juillet 2019. L’honorable Alain Lobognon n’hésite pas à expliquer dans ses propos, que sans ce combat mené par ses camarades et lui, plusieurs maux qui minent aujourd’hui la société ivoirienne, n’auraient pas été visibles à la face de toute l’opinion qu’elle soit nationale ou internationale. « Alors, vraiment, je ne regrette pas d’avoir participé à son (le président Alassane Ouattara) arrivée au pouvoir. On a vu ceux qui sont au pouvoir avec lui et à chacun d’apprécier », dira le collaborateur de Guillaume Soro.
Avant de se montrer plus explicite. « Non, je ne regrette pas. Parce que si M. Ouattara n’était pas arrivé au pouvoir, tous ceux qui s’excitent aujourd’hui autour de lui auraient eu des arguments pour dire que c’est parce que M. Ouattara n’est pas au pouvoir que le pays n’est pas ceci, le pays n’est pas cela. C’est parce que M. Ouattara n’est pas au pouvoir que la télévision d’Etat est entre les mains du parti au pouvoir. C’est parce que M. Ouattara n’est pas au pouvoir que la Commission électorale n’est pas indépendante. C’est parce que M. Ouattara n’est pas au pouvoir, qu’on met un député en prison. C’est parce que M. Ouattara n’est pas au pouvoir qu’on met un ministre en prison. C’est parce que M. Ouattara n’est pas au pouvoir qu’on demande en plein mandat à un président de l’Assemblée nationale de démissionner », a énuméré l’ancien ministre des Sports.
Rappelons que Guillaume Soro et ses partisans sont tombés en disgrâce avec le président ivoirien Alassane Ouattara. Les relations avec leurs anciens alliés du RHDP se sont d’autant plus durcies avec la démission sous « contrainte » du député de Ferkessédougou de son poste de président de l’Assemblée nationale. Depuis lors, l’ancien chef rebelle et son camp se sont résolus à conquérir le fauteuil présidentiel « jalousement » gardé par le président Alassane Ouattara et son régime RHDP. La présidentielle ivoirienne, c’est dans 15 mois et chaque camp s’active pour être l’heureux « élu » de la majorité des Ivoiriens au soir de cette élection.