2020 c’est dans 5 mois, et l’émergence promise par Alassane Ouattara tarde à se mettre en place. Sans occulter les infrastructures qui ont été réalisées, la Banque mondiale (BM) met le doigt sur le talon d’Achille du régime d’Abidjan.
Emergence 2020, l’orientation de la Banque mondiale au régime d’Abidjan
A quize mois de la fin de son second mandat, Alassane Ouattara a reçu en audience une mission de la Banque mondiale. Après son rapport intitulé « Au pays du cacao : comment transformer la Côte d’Ivoire » dans lequel l’institution de Bretton woods présentait un triste tableau de la situation économique de la Côte d’Ivoire, voici une autre rencontre qui risque de sonner le glas des autorités ivoiriennes.
Coralie Gevers, Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, s’est en effet entretenu avec le président Alassane Ouattara, ce 23 juillet 2019, sur les perspectives de développement de la Côte d’Ivoire et de la sous-région ouest-africaine.
L’ancien fontionnaire du Fonds monétaire international (FMI) et l’émissaire de la BM ont passé en revue les différents indices de développement en Côte d’Ivoire. Le Président Ouattara qui s’était fixé comme challenge l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020, a effectivement engagé de grands chantiers, nottamment la construction de ponts, de routes et autres infrastructures économiques. Mais pour la Banque mondiale, les priorités sont totalement ailleurs.
Dans un tweet, l’institution a déclaré : « Une population instruite, en bonne santé et bien nourrie rapporte davantage à l’économie que la seule construction de routes et de ponts. »
Cette interpellation de la Banque mondiale est un véritable camouflet pour le président Alassane Ouattara qui avait mis un point d’honneur à doter le pays d’infrastructures modernes en déguerpissant tous les petits commerces et autres baraques construits aux abords de la voie publique.