Le nommé KKY, employé dans un hôpital, a diffamé son employeur sur Facebook afin d’avoir une promotion. Il a été arrêté par la Plateforme de lutte contre la criminalité et risque 20 ans de prison.
Un employé diffame son entreprise son Facebook
KKY, employé dans un hôpital en tant que liftier, rêve de gravir les échelons dans son entreprise. Et pour cela, il travaille avec acharnement dans l’objectif de satisfaire son employeur. Les efforts du jeune seront récompensés. En effet, six mois après son entrée dans l’établissement hospitalier, l’individu est informé qu’il changera bientôt de statut et connaitra une revalorisation salariale.
Selon la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) qui relaie l’information, KKY a accueilli la nouvelle avec une grande joie. Le temps passe, et le jeune homme n’est toujours pas promu. En colère, il lance une campagne de diffamation contre son employeur. « Des mois après que KKY ait reçu l’information de sa promotion future, l’hôpital où il est employé est indexé sur Facebook. Une publication écrite sur un forum décrit l’établissement comme une structure de m…, qui ne respecte pas les droits de l’homme », fait savoir la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité.
L’un des responsables de l’hôpital, choqué et indigné par cette campagne visant à ternir le nom de l’entreprise, saisit la PLCC. Le Laboratoire de criminalistique numérique (LCN) ouvre une enquête et se lance aux trousses de l’auteur de cette campagne de diffamation. Grâce à ses investigations techniques, le LCN découvre l’identité de l’individu décidé à salir la réputation de l’établissement. Il s’agit de KKY. Interpellé, l’employé ne fait aucune difficulté pour reconnaitre les faits qui lui sont reprochés, souligne la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité.
KKY se met à table et révèle que toute cette campagne, menée sur Facebook, visait à accélérer sa promotion au sein de l’entreprise. Malheureusement pour lui, elle a produit l’effet contraire. Il a été déféré devant le parquet et court une peine de 5 à 20 ans d’emprisonnement.