Le camp militaire français de Gao, au Mali, a été la cible d’une attaque à la voiture piégée, le lundi 22 juillet 2019. Le bilan fait état de trois blessés.
Mali, le camp français de Gao attaqué
La base militaire française de Gao, dans le nord-est du Mali, a connu une attaque à la voiture piégée dans la soirée du lundi 22 juillet 2019. Selon le porte-parole de l’ état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry, trois Français et Estoniens ont été blessés dans l’attaque. Le pronostic vital de ces victimes n’est pas engagé, a-t-on appris. « Il y a eu une attaque par un véhicule piégé à 15 h 45 (17 h 45, heure française) à l’entrée de la partie française du camp de Gao », a déclaré le colonel Frédéric Barbry.
Selon Radio France internationale (RFI), qui cite une source militaire, « le véhicule piégé était peint aux couleurs de l’ ONU (…) Ce qui expliquerait le fait qu’il ait pu échapper à un premier contrôle ». Le véhicule piégé transportait trois kamikazes.
À en croire l’ AFP, « il y a aussi eu des victimes, plusieurs blessés, dans le camp malien qui se trouve à côté de la partie française du camp, dont deux enfants de moins de huit ans ».
Cependant, le ministre estonien de la Défense évoque cinq soldats estoniens blessés, comme l’a indiqué TV5 Monde.
Il faut noter que le camp militaire de Gao héberge des soldats de la force française Barkhan, mais également une cinquantaine de militaires originaires d’ Estonie, ainsi qu’un détachement de Royal Air Force.
Lundi 1er juillet, une patrouille menée conjointement par des soldats maliens et ceux de l’ opération Barkhane, avait subi une attaque, revendiquée plus tard par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Quatre civils avaient perdu la vie et des soldats français ont subi des blessures.