Alassane Ouattara veut jeter un autre regard sur les missions de ses ministres, mais également des fonctionnaires et agents en service dans les administrations publiques. À cet effet, un décret a été adopté le mercredi 17 juillet 2019 au cours du Conseil des ministres.
Missions à l’étranger, Alassane Ouattara pose des balises
L’annonce a été faite par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement. « Le Conseil a adopté un décret fixant les principes et modalités des missions hors Côte d’Ivoire des membres du gouvernement, des fonctionnaires et agents en service dans les administrations publiques », a-t-il indiqué. Le ministre de la Communication et des Médias a aussi fait savoir que « ce décret fixe de nouveaux principes qui reposent sur des mesures de bonne gouvernance et des procédures de précaution en vue d’assurer une meilleure gestion des ressources affectées aux missions et conférences ».
Il faut noter que ce décret « organise, à cet effet, un système informatique intégré des déplacements, qui combine flexibilité et contrôle rigoureux, de façon à assurer des conditions optimales de réalisation et de suivi des missions hors Côte d’Ivoire ». Sidi Touré Tiémoko a mentionné que « le gouvernement engage d’énormes ressources pour le fonctionnement des missions hors Côte d’ Ivoire ».
Le porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de souligner que le projet structurant les missions des membres du gouvernement, des fonctionnaires et agents en service dans les administrations publiques, bien qu’ayant été modifié en 1994 en vue de fixer les régimes des différents déplacements, présente quelques insuffisances.
Ainsi, Alassane Ouattara a-t-il décidé de mettre ses ministres au restreint et de resserrer le budget alloué à leurs déplacements. Notons qu’au cours du Conseil des ministres, le gouvernement a adopté un « décret relatif à la répartition des cotisations dues au titre du régime général de base de la Couverture maladie universelle (CMU) entre l’État et les fonctionnaires et agents de l’État ». « Ce décret met à la charge de l’État, le paiement de 50 % des cotisations dues au titre du régime général de base de la CMU par les fonctionnaires et agents de l’État, à concurrence de huit (8) personnes par famille comprenant le père, la mère et six (6) enfants âgés de moins de 21 ans. Les 50 % restants sont à la charge du fonctionnaire ou de l’agent de l’État », a déclaré le ministre de la Communication et des Médias.