Le président de la Nouvelle Côte d’Ivoire, le député Gnamien Konan, a partagé jeudi 11 juillet 2019, son opinion au sujet des alliances politiques contre nature dirigées contre un individu.
Gnamien Konan garde un mauvais souvenir des alliances contre nature
L’ancien ministre de la Fonction publique garde encore à l’esprit, un mauvais souvenir de son appartenance à la coalition du RHDP qui avait permis au second tour de l’élection présidentielle de 2010, à faire chuter l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. « Il faut éviter en Côte d’Ivoire qu’on arrive chaque fois à des situations où toute l’opposition se met ensemble. On a vu le résultat. On s’est mis ensemble au Rhdp et à la fin, on se rend compte que nous avons des visions diamétralement opposées. On a accompagné le Rdr dans sa gestion et on se rend compte que beaucoup de partis ne sont pas pour le rattrapage, la corruption », a-t-il indiqué.
Pour le député de Botro, il conviendrait à chacun des politiques de disposer d’un projet plutôt que de pencher pour des alliances politiques « contre nature », visant à dégager un ennemi commun du pouvoir. « Il faut que chacun dans ce pays puisse assumer un projet. Il ne faut pas être dans une situation où on est obligé de faire tout sauf…et puis après, une fois on a le pouvoir, on ne peut pas gérer. Chacun va de son côté », a renchéri le député Gnamien Konan.
Cette manière de procéder, à en croire l’ancien directeur général des Douanes ivoiriennes, laisse auprès des populations une mauvaise image de l’homme politique censé se battre pour les intérêts de ses concitoyens. « Ça me donne l’impression que les populations se disent que les politiciens ne viennent devant eux que pour leurs propres intérêts », a-t-il martelé.
Il est à noter que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), ex-membre de la coalition RHDP envisage la mise en place d’une plateforme des partis politiques de l’opposition ivoirienne. Son président Henri Konan Bédié qui actuellement est en pourparlers avec l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, du Front populaire ivoirien, plaide pour une opposition unie autour d’un objectif commun.
Nul doute que cet objectif qui est le « changement politique » passe nécessairement par l’éjection du président Alassane Ouattara du pouvoir au soir du scrutin présidentiel de 2020.