Qui en voudrait à Bamba Moriféré ? Selon Affoussiata Bamba Lamine, son géniteur aurait été victime d’une tentative d’enlèvement à son domicile dans la nuit du samedi 6 juillet 2019.
Bamba Moriféré échappe à un enlèvement
L’information a été livrée par Affoussiata Bamba Lamine à travers une vidéo publiée sur la chaîne GKS TV. À en croire l’ex-ministre de la Communication, dans la nuit du samedi 6 juillet 2019, « une cohorte d’hommes en uniforme sont arrivés à son domicile pour soit disant l’auditionner ». Ces hommes ont forcé la résidence de Bamba Moriféré et sont rentrés. « Il y avait pratiquement vingt-cinq personnes, tant de la gendarmerie, du commissariat du 30e, également des hommes avec un véhicule où il était marqué groupement d’intervention mobile », a poursuivi l’avocate.
Affoussiata Bamba Lamine, qui dénonce le principe de l’inviolabilité du domicile, indique s’être opposée, leur demandant de montrer une convocation. « Ils m’ont dit qu’ils avaient reçu des instructions. Je leur ai dit que les instructions que vous avez ne peuvent pas être verbales parce qu’il s’agit ici des droits de la personne humaine », explique la fille du professeur Bamba Moriféré. Si l’on s’en tient à ses propos, ces hommes ont refusé de quitter les lieux comme elle a demandé.
« Il s’en est suivi une discussion entre eux, moi et la sécurité. En réalité ce que j’ai compris très rapidement, il s’agissait d’une tentative d’enlèvement du professeur Bamba Moriféré parce qu’ils ne peuvent pas m’expliquer qu’ils soient venus ce nombre si important juste venir l’entendre. Ce n’est pas possible (…) N’eut été ma présence et celle de toutes les personnes qui étaient là, je pense que l’irréparable aurait pu être commis », a renchéri Affoussiata Bamba Lamine.
L’avocate qui soutient que « nous sommes dans un Etat de non-droit » a fait savoir qu’une plainte sera déposée.
Bamba Moriféré avait pris part samedi au meeting d’ Anono organisé par l’opposition ivoirienne pour exiger la gratuité de la carte nationale d’identité. Le président du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (RPCI) a « incendié » le régime d’ Alassane Ouattara avant de donner rendez-vous aux Ivoiriens pour le « prochain round ».