Tous les regards seront sans doute tournés vers le président du Nigeria Mohammadu Buhari lors du sommet des chefs d’Etat de l’UA. Les assises de l’institution panafricaine se déroulent du 4 au 7 juillet à Niamey
Le Nigeria d’accord pour la mise sur pied de la Zone de libre-échange continental (ZLEC).
C’est un ouf de soulagement que doivent pousser les dirigeants de l’Union africaine (UA). Après moult rebondissements, le Nigeria, considéré comme la première puissance économique du continent s’est enfin décidé à ratifier l’accord sur la Zone de libre-échange continental (ZLEC). La bonne nouvelle est tombée mardi.
Par un tweet, la présidence nigériane a confirmé que le Nigeria allait adhérer à ce projet phare de l’Union africaine. « Notre position est très simple, nous soutenons le libre-échange dans la mesure où il est juste et mené sur une base équitable », a indiqué le président Muhammadu Buhari cité dans le communiqué sur Twitter. La note de la présidence nigériane indique que c’est lors du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine (le 7 juillet) que le pays va officiellement ratifier cet accord.
Puissance économique continentale, le Nigeria a longtemps hésité avant de rejoindre l’accord sur la ZLEC. Les dirigeants craignaient jusqu’ici une invasion de son marché (prospère) par des produits étrangers. A travers la ZLEC, les Etats membres s’engagent en effet à supprimer les droits de douane sur 90 % des biens, à libéraliser progressivement le commerce des services et à éliminer les nombreux autres obstacles non tarifaires entre les pays africains.
L’accord sur la ZLEC est entré en vigueur depuis le 30 mai. Le sommet de Niamey devrait permettre de définir un meilleur cadre pour son implémentation.