Assi Fulgence Assi, ex-secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), à travers une déclaration dont copie est parvenue à notre rédaction, s’est invité dans le débat autour de la carte nationale d’identité (CNI).
Assi Fulgence livre sa position sur la « gratuité de la CNI »
Épicentre des crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire durant ces dix dernières années, le débat autour de la délivrance de la carte nationale d’identité ivoirienne, refait surface à moins de 16 mois de l’élection présidentielle de 2020. Parmi les voix qui se sont élevées sur ce sujet qui oppose diamétralement pouvoir et opposition, figure l’ex-secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence Assi.
Sur le sujet, l’ex-patron du secrétariat général de la FESCI a d’entrée de jeu, relevé l’importance que revêt cette pièce administrative aussi bien pour le citoyen lambda que pour l’État dans lequel il vit, dans la définition de sa politique de gouvernance. « La Carte Nationale d’Identité est le moyen pour un Etat d’identifier sa population, de définir sa politique de gouvernance et d’évaluer le nombre d’électeurs dans un contexte pré-electoral dans la plupart des pays », a indiqué Assi Fulgence.
Ce faisant, l’ancien syndicaliste s’est porté volontaire pour rappeler aux différents chefs d’Etat les obligations qui sont les leurs en matière d’identification de leurs populations. « Il est dans l’obligation des gouvernants de faciliter le processus en contribuant de façon significative à l’identification des citoyens de leurs pays afin de réussir la réalisation des objectifs suscités(organisation d’élection et politique de gouvernance) », dira-t-il. Avant d’adresser un message au chef de l’État ivoirien.
« Je voudrais demander à Son Excellence le chef de l’État, le président Alassane Ouattara, au nom de sa volonté de faire de l’année 2019, une année sociale, de payer pour l’identification de tous les Ivoiriens afin de rendre perceptible sa politique sociale auprès de chaque Ivoirien (parce que malheureusement aucune ligne budgétaire n’a été prévue) », a-t-il demandé au président Ouattara.