Mohamed Ibn Chambas était reçu en audience par Alassane Ouattara, le mercredi 26 juin 2019. L’émissaire des Nations unies et le président ivoirien ont évoqué l’élection présidentielle de 2020, qui s’annonce avec quelques orages à l’horizon.
Alassane Ouattara, la responsabilité d’une élection apaisée
L’élection présidentielle de 2010, qui a vu l’élection d’ Alassane Ouattara à la Magistrature suprême en Côte d’Ivoire, avait été certifiée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Le contexte n’est certes plus le même, n’empêche que le Gendarme du monde entend veiller au grain pour que le scrutin présidentiel de 2020 se déroule dans de bonnes conditions. C’est dans cette optique que l’organisation dirigée par le Portuguais Antonio Guterres a dépêché un émissaire auprès des autorités ivoiriennes.
Mohamed Ibn Chambas a en effet été reçu, ce mercredi, par Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan. L’émissaire du Secrétaire général de Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a appelé le Président Alassane Ouattara et l’ensemble de la classe politique ivoirienne à « redoubler d’efforts pour que le prochain scrutin présidentiel soit synonyme de succès, de paix pour tout le peuple ivoirien ».
Après son entretien avec le chef de l’Exécutif ivoirien, l’expert onusien s’est voulu formel : « L’élection est une étape majeure dans la consolidation de la démocratie et le développement. » Voilà pourquoi le diplomate ghanéen exhorte le Chef suprême des armées à veiller à « la sécurité régionale et la nécessité de renforcer la coordination entre acteurs et partenaires régionaux pour faire face aux défis liés à la sécurité et au développement ». D’autant plus que la « la Côte d’Ivoire joue un rôle très vital dans la consolidation de la paix et la sécurité dans la sous-région ».
Notons qu’après le chef de l’Etat, Ibn Chambas s’est également entretenu avec Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).