Le gouvernement ivoirien a fixé le renouvellement des CNI à 5 000 FCFA. Réfutant l’idée de faire contribuer les Ivoiriens pour cette pièce d’identité, le Député Alain Lobognon a proposé son amendement au projet de loi défendu par le ministre de l’Intérieur.
Alain Lobognon exige la gratuité des CNI
La majeure partie des Cartes nationales d’identité (CNI) ivoiriennes sont arrivées à expiration dès ce mois de juin 2019. D’autres suivront en juillet. Aussi, pour le renouvellement, les autorités ivoiriennes ont fixé à 5 000 FCFA la somme que devra débourser chaque Ivoirien. Et pourtant, l’opération qui s’est déroulée sous la gouvernance du président d’alors, Laurent Gbagbo, était entièrement gratuite.
Plusieurs voix se sont donc élevées au sein de la classe politique ivoirienne et de la société civile pour dénoncer ce renouvellement tarifé des CNI. Au-delà des protestations, l’Honorable Alain Lobognon entend faire des propositions concrètes au gouvernement.
C’est ainsi que le Député de Fresco a proposé son amendement sur les articles 4 et 5 de la loi instituant la Carte nationale d’identité biométrique. L’article 4 de cette proposition indique clairement l’usage de la nouvelle CNI. Quant à l’Article 5, Lobognon Agnima Alain-Michel est formel : « Le coût d’établissement de la carte nationale d’identité biométrique est supportée par le budget général de l’Etat. »
Car pour le Parlementaire, « en réalité, il convient d’indiquer que depuis 2014, selon son lieu de résidence, chaque ivoirien débourse pour l’établissement de la Carte nationale d’identité, un budget moyen de 11 000 FCFA, qui prend en compte le timbre d’Etat fixé par le Code général des impôts (5 000 FCFA), l’acte de naissance (500 FCFA à 3 000 FCFA), le certificat de nationalité (2 500 à 5 000 FCFA) et souvent de nombreux faux frais dits « frais de transport ou frais de signature » ».
Mais nous apprenons à l’instant que la proposition de Lobognon a été rejetée par les Députés RHDP qui sont favorables au paiement des 5 000 FCFA pour les CNI.