Le Mogho Naaba Bâongo, a dédicacé samedi 22 juin 2019 au Palais Royal de Panghin, à Ouagadougou son recueil de poèmes « Le Soleil Éclatant » en présence du professeur Amoa Urbain, d’un parterre de ministres, anciens ministres, des responsables religieux et des autorités coutumières.
Le Mogho Naaba Bâongo prône la paix entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso
Sa Majesté le Mogho Naaba Bâongo, par ailleurs, Grand-croix de l’Ordre national du Burkina Faso, a préconisé que la paix revienne entre les deux pays frères. « Que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso soient unis par ses fils, unis par ses institutions, unis sur le plan économique. Je souhaite la paix dans les deux pays. Je souhaite également que le vivre ensemble, qui a été vraiment culturel du temps de nos grands parents, le soit toujours aujourd’hui et demain avec nos enfants et petits enfants », a suggéré le Mogho Naaba Bâongo.
Si l’Afrique ancienne avait pour fondement la tradition orale, le maître de céans de la Cour royale du Panghin a affirmé avec véhémence qu’il a décidé d’écrire pour donner des repères écrits à la postérité, convaincu que la tradition a un rôle prépondérant à jouer dans la perfection et la sauvegarde du monde. Me Pacéré Titinga Frédéric, préfacier de ce recueil de poèmes, s’est abondamment réjoui de ce que son Empereur soit le premier monarque africain à consigner ses pensées philosophiques et ses conseils avisés dans un ouvrage épistolaire.
En sa qualité de spécialiste de Science du langage/Littérature africaine, Amoa Urbain a d’emblée décrit le livre comme « beau », avec des illustrations qui assurent une interprétation inévitablement proche de la réalité et une suite succulente de poèmes, a-t-il clarifié, du point de vue de la forme du livre. Par la suite, le premier Docteur d’Etat ès Lettres de l’Université de Ouagadougou, s’est penché sur le fond du texte qui, révèle-t-il, offre des images et des symboles portées par une jonglerie langagière au centre de laquelle le poète (Mogho Naaba Bâongo) célèbre des valeurs humaines.
« Puisse Sa Majesté le Mogho Naaba Bâongo offrir davantage des textes poetico-philosophiques aux générations montantes et futures pour que naisse en Afrique, une nouvelle race de chefs dits traditionnels pour constituer, au cœur des États modernes « une chefferie rationnelle et éclairée » nantie d’expérience, des anciens et de grandes compétences professionnelles et humaines, une chefferie dite traditionnelle connue et reconnue par tous nos États qui, plus que jamais ont besoin d’institutions fortes et une nouvelle race de dirigeants pour donner un nouveau souffle aux Grandes institutions de nos Républiques… », a souhaité Amoa Urbain. Le recueil de poèmes « Le Soleil Éclatant » de Sa Majesté le Mogho Naaba Bâongo est composé de vingt et un poèmes, de devises, de pensées de vie et de témoignages d’universitaires. Il compte cent vingt-six (126) pages.
Avec Sercom