Macky Sall est arrivé à Abidjan ce jeudi 20 juin 2019 dans le cadre d’ une visite d’ État de 72 heures. Il a été accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny par le président ivoirien, Alassane Ouattara.
Macky Sall et son épouse à Abidjan
Le président de la République, Alassane Ouattara, a accueilli, dans la matinée de ce jeudi 20 juin 2019, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, son homologue sénégalais, Macky Sall, qui entame une visite d’État de 72 heures en Côte d’Ivoire », indique une source proche de la présidence ivoirienne.
Le chef de l’ État du Sénégal, qui a foulé le sol ivoirien à 11 heures, a été accueilli par une foule de ressortissants sénégalais vivant en Côte d’ Ivoire, venus lui témoigner leur attachement à l’ aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Les deux chefs d’ État échangeront autour de la politique. Alassane Ouattara et son illustre hôte aborderont également les relations entre la Côte d’ Ivoire et le Sénégal. Lors de son séjour abidjanais, le président sénégalais effectuera une visite à la Compagnie ivoirienne de production d’ électricité (CIPREL).
Macky Sall était annoncé depuis bien longtemps en Côte d’ Ivoire. On sait les deux hommes très proches. En effet, lors de la campagne pour sa réélection le président du Sénégal a bénéficié du soutien d’ Alassane Ouattara. Après la victoire de Macky Sall, le chef d’ État ivoirien s’est rendu au Sénégal pour assister à l’investiture.
À l’époque, le soutien de l’ Exécutif ivoirien avait défrayé la chronique au pays de Léopold Sedar Senghor. Le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) avait dénoncé l’acte posé par l’ex-directeur adjoint du Fonds monétaire international (FMI). « Vous ne pouvez ignorer que le Sénégal se dirige vers les élections les plus risquées de son histoire politique. Pour la première fois, le candidat sortant instrumentalise la Justice pour empêcher la candidature de ses principaux opposants, Karim Wade et Khalifa Sall. Pour la première fois, le gouvernement refuse ouvertement l’ application des dispositions légales du Code électoral, notamment l’ article L48, qui donne aux partis politiques un droit de regard et de contrôle sur le fichier électoral », avait-il déclaré dans un communiqué.