Après une longue période d’absence, Henri Konan Bédié, président du PDCI (Parti démocratique de Côte d’ Ivoire), a regagné son domicile d’ Abidjan, Cocody, lundi 17 juin 2019. Il a été accueilli par des militants de tous les âges. Maurice Kakou Guikahué a révélé les raisons qui ont amené son mentor à reprendre le chemin qui mène à la capitale économique ivoirienne.
Henri Konan Bédié, le chef du PDCI est de retour à Abidjan
Henri Konan Bédié s’était retiré depuis quelques mois au Centre de la Côte d’ Ivoire, à Daoukro, sa ville natale, . Le président du PDCI a pris la décision de retrouver la capitale ivoirienne et de s’installer dans sa résidence, située dans la commune chic de Cocody. À son arrivée, l’ex-chef d’ Etat a donné de chaleureuses poignées de mains avec ses partis venus lui témoigner leur soutien et leur joie de le revoir.
Au cours des échanges, Maurice Kakou Guikahué a donné les raisons pour lesquelles son mentor à rallier Abidjan. « Nous sommes très heureux qu’il arrive à Abidjan, pour, comme on vous l’avait dit, reprendre la tâche parce que c’est plus facile pour les militants, la proximité » a déclaré le secrétaire exécutif en chef du PDCI. Ainsi, le retour d’ Henri Konan Bédié répond-il au souci de se rapprocher de ses partisans, mais également de poursuivre le combat entamé depuis le divorce avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP.
Il ne faut pas oublier que Bédié avait fait une déclaration fracassante depuis Daoukro, à travers laquelle il dénonçait les problèmes de l’ orpaillage clandestin, de la fraude sur la nationalité et l’expropriation des terres des Ivoiriens par des étrangers. Le secrétaire exécutif du PDCI est revenu sur la question. « Ce matin, un des ministres était dans la presse où il disait qu’ils ont déjà fermé 1000 sites d’orpaillage clandestin et qu’il y en avait 245 encore. Même s’il a dit y en a un encore, cela veut dire que ce que le président a dit, c’est vrai », s’est-il prononcé.
Pour sa part, l’ancien allié d’ Alassane Ouattara a demandé à ses militants de « garder le cap » et à ne rien lâcher.