Dans un entretien accordé au journal sportif français France football, Ahmad Ahmad est revenu sur les accusations de corruption dont il fait l’objet. Le président de la Confédération africaine de football se défend des griefs à son encontre.
Ahmad Ahmad rejette les accusations de corruption.
Plusieurs scandales secouent actuellement la Confédération africaine de football (CAF). A coté des déboires observés au niveau de l’arbitrage lors des finales de la Ligue des champions,des soupçons de corruption pèsent sur le président de la CAF. A propos de ce sujet, Ahmad Ahmad, le patron du football africain veut se clair. Interviewé dans le dernier numéro du magazine France Football, Ahmad Ahmad clame son innocence. Il lui est notamment reproché d’avoir rompu de façon abusive un contrat avec Puma au profit de Tactical Steel.
« Ce sont des mensonges ! En 2017, pour le Championnat d’Afrique des nations, la CAF n’avait plus d’équipementier. Il a fallu en trouver un en urgence. Avec Puma, vu le délai, il n’y avait pas la certitude d’être livré à temps. J’ai alors réalisé l’étendue de la corruption à la tête de notre service marketing en charge de ce dossier. J’ai alors alerté Adidas Egypte mais le stock était insuffisant. J’ai donc demandé à mon attaché (Loïc Gérand) de contacter une personne de sa connaissance dans ce secteur (Romuald Seilier, patron de Tactical Steel). Lui pouvait nous fournir. Dans ce dossier, personne n’a osé faire une magouille », se défend le dirigeant malgache.
Ahmad Ahmad avait été interpellé à Paris il y a quelques jours dans le cadre de cette affaire. Interrogé pendant quelques heures, le patron de la CAF avait ensuite été relâché sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui.