La volonté de Guillaume Soro de présider aux destinées de l’assemblée parlementaire de la francophonie (APF) pourrait-elle devenir réalité un jour?
Guillaume Soro court-circuité par Ouattara?
Sans le citer nommément, Mamadou Traoré, un proche de Guillaume Soro, rappelle sur son compte Facebook, un fait historique. En effet, en 1993, au décès du Président Felix Houphouet-Boigny, une mauvaise interprétation de la Constitution ivoirienne a failli faire perdre la présidence de la République à Henri Konan Bédié. Alors Premier ministre, Alassane Ouattara, avait été accusé de tenter de faire un passage en force afin d’éjecter Henri Konan Bédié. Ce court-circuitant manqué à cette époque, serait-il en passe d’être réédité avec le cas Guillaume Soro à l’APF?
Mamadou Traoré parle de Soro et dénonce »Le court-circuitage permanent » effectué par Ouattara
Ce qui est en train de se passer pour la présidence de l’APF contre Guillaume Soro par le pouvoir en place, me rappelle étrangement ce qui s’est passé en Décembre 1993 après la mort d’Houphouet-Boigny. En effet, après sa mort celui qui avait vocation à succéder au vieux selon la constitution, c’était le Président de l’Assemblée Nationale qu’était Henri Konan Bedié. Mais par des artifices juridiques et prenant des prétextes liées aux interprétations des textes de cette même constitution, on a voulu le court-circuiter afin qu’il ne puisse pas s’asseoir sur le fauteuil présidentiel.
À l’époque, nous étions encore jeunes. Beaucoup des jeunes défenseurs du pouvoir actuel étaient bébés, adolescents ou n’étaient pas encore nés. Djaaaaa j’avais ignoré que le tour de mon patron et leader arriverait un jour avec les mêmes acteurs au pouvoir. Aujourd’hui, on veut récidiver à l’APF ce qu’on a tenté de faire en Décembre 1993 contre Bedié. Comme quoi, selon cette fameuse boutade d’Ahmadou Kourouma ,le chien ne change jamais sa déhontée manière de s’asseoir. En Décembre 93, ils ont tenté de court-circuiter Bedié. En 2019, 26 après, c’est au tour de Guillaume Soro de subir une tentative de « court-circuitage ».
Et l’ironie dans cette histoire, c’est que ce sont ces deux messieurs qui leur ont permis d’accéder au pouvoir. Nicolae Machiavel avait vu juste depuis très longtemps. Ceux qui te font venir au pouvoir sont ceux là que tu vas éliminer les premiers. C’est aujourd’hui le cas de Guillaume Soro et de Bedié. Ah si on avait su à qui on avait affaire on n’aurait pas pris tous ces risques et on n’aurait pas gâté notre nom pour rien! Aujourd’hui notre nom est gâté gbansan ! Il ne nous reste qu’à demander pardon à Dieu pour notre acte et pardon aux ivoiriens pour tout le mal qu’on leur a fait à cause d’eux. Walahi je regrette deh !