Nestor Dahi et les trois membres de la direction de la jeunesse du Front populaire ivoirien (J FPI) ont été libérés tard dans la nuit du mardi 11 juin 2019 après leur interpellation la veille à Yopougon, a-t-on appris des sources proches du Front populaire ivoirien (FPI).
Nestor Dahi et ses camarades de la J-FPI recouvrent la liberté
Interpellés lundi soir par la police à Yopougon alors qu’ils étaient en réunion, Nestor Dahi et trois (3) membres de la direction de la JFPI ont été libérés dans la nuit du mardi 11 juin 2019. Ces quatre responsables de la jeunesse du parti de Gbagbo sont rentrés libres chez eux après avoir été auditionnés pour des questions de sécurité nationale.
« Il nous revient des éléments de la Police, qu’il est reproché à nos camarades de se réunir constamment ces jours-ci. Sur instruction de leur hiérarchie, les policiers souhaiteraient savoir au juste de quoi les camarades parlent et quels sont leurs projets », a confié Assoa Adou, secrétaire général du Parti de Laurent Gbagbo dans un communiqué publié dans la matinée du mardi. Non sans exiger la libération immédiate et sans condition de ces jeunes loups du Front populaire Ivoirien.
Pour rappel, Nestor Dahi, odja Suzanne épouse Essané, Dassé Claude Désiré et Badé Benjamin ont été interpellés nuitamment près du domicile du président de la jeunesse de la J FPI, Dahi Nestor à Yopougon et conduits à la préfecture de Police désormais située dans la commune d’Abobo. Ces derniers, a-t-on appris, de sources concordantes, étaient en concertation pour préparer la réunion des membres du Bureau National et l’Assemblée Générale de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien prévue pour le samedi 15 juin 2019.
Cette énième arrestation de ces militants du parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo avait tout de suite suscité l’indignation des cadres du parti à la rose. Le Secrétariat général du parti, par la voix du Dr Assoa Adou, avait via un communiqué dont copie nous est parvenue, invité « instamment le pouvoir à abandonner ces vieilles méthodes répressives qui n’effraient plus personne et qui ne pourront en aucun cas distraire les démocrates et le peuple de Côte d’Ivoire de leur marche pour la quête de liberté, de démocratie, de réconciliation nationale et de reformer de la CEI ». Avant de tenir pour responsable le gouvernement du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, responsable de tout dérapage qui pourrait survenir en Côte d’Ivoire.