Alain Addra, secrétaire général du Parlement ivoirien a fait des précisions sur la recevabilité de la candidature de Guillaume Soro à la Présidence de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Selon ce proche collaborateur du Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, l’honorable Amadou Soumahoro, tout porte à croire que ce poste tant convoité par le député de Ferké pourrait lui échapper.
La présidence de l’APF sur le point d’échapper à Soro
Alain Addra, secrétaire général du Parlement ivoirien a saisi l’occasion d’un séminiare de renforcement des capacités des journalistes sur le fonctionnement de la deuxième institution du pays pour évoquer la question de la candidature de Guillaume Soro à la tête de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF). À l’écouter, il serait difficile voire impossible pour l’ancien patron du parlement ivoirien, Guillaume Soro, de se présenter à ce poste également convoité par son successeur Amadou Soumahoro. « Les candidatures aux postes à occuper à l’APF sont présentées par les sections. Les candidatures individuelles sont interdites », a rappelé le secrétaire général du parlement en référence aux textes de l’APF.
Il a ajouté que même s’il est de vocation pour le premier vice-président de cette institution à en devenir le président, cela ne voudrait systématiquement pas dire que cela était un droit absolu.« Les textes de l’APF disent que le premier vice-président a vocation à devenir président. C’est dire qu’il peut devenir président, mais il peut aussi ne pas le devenir. Il n’y a rien d’absolu.
Guillaume Soro, rappelons-le, occupe le poste de premier vice-président de l’APF depuis 2013. Depuis sa démission « sous contrainte » de la présidence du Parlement ivoirien, l’ex-patron de la rébellion des Forces nouvelles n’est plus en de bons termes avec ses anciens alliés du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Le député de Ferkéssédougou, qui devrait en principe succédé au français François Paradis à la tête de l’APF pour les deux prochaines années, voit au fil du temps, ce poste lui échapper. Sa rupture d’avec ses anciens soutiens du RHDP serait à l’origine des difficultés que rencontre l’ex-PAN dans sa marche vers la présidence de l’APF.
Son successeur à la tête de l’hémicycle ivoirien, Amadou Soumahoro, qui a officiellement déposé sa candidature à ce poste en avril dernier bénéficie du soutien du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Guillaume Soro ou Amadou Soumahoro à la tête de l’institution, la question sera tranchée lors de la rencontre des parlementaires africains de l’institution les 14 et 15 juin prochain à Rabat