Mamadou Sanogo, entend marquer de fort belle manière, son passage à la tête du conseil régional du Bafing en y laissant une emprunte indélébile qui marquera à jamais la mémoire collective.
Mamadou Sanogo dote le conseil régional de Touba d’un nouveau siège
Mamadou Sanogo vient de marquer un acte fort : la construction à Touba, chef-lieu de la région du Bafing, d’un siège ultra moderne dont les travaux ont été lancés, le samedi 8 juin 2019 en présence des autorités administratives, politiques, coutumières et populations. L’édifice, sera bâti sur une superficie de 1,5 hectare. Sur cet espace, sortiront de terre, trois bâtiments: le bloc administratif (en R+1) comprenant seize bureaux ; la grande salle de réunion de 420 m2.
Le troisième bâtiment, dimensionné à 676 m2 et abritant la présidence de l’institution régionale, sera construit en hauteur au sommet d’une colline. On y logera le bureau du président, une salle de réunion et des bureaux de secrétariat. Le reste de l’espace, recevra, une cafétéria, des espaces forts et un parking. Justifiant cet investissement majeur, Mamadou Sanogo, indique, « notre collectivité est vielle d’environ 16 ans, nous n’avons pas un siège digne de notre région ».
Il ajoute que la région du Bafing ambitionne de se doter de son propre patrimoine pour son fonctionnement et « non un bâtiment public réhabilité et adapté à cet effet » comme par le passé. Mamadou Sanogo a assuré que le futur siège du conseil régional du Bafing, sera « plus adapté car conçu en fonction des besoins actuels et futurs». Avant de lancer : « chers collègues élus, faisons en sorte que ce chantier soit l’un des marqueurs de notre mandat. Réalisons-le pour les générations à venir ».
La deuxième session ordinaire du conseil régional qui a suivi, s’est tenue dans les locaux du siège transitoire rénové, inauguré le même jour. A l’unanimité, les 25 conseillers régionaux présents, ont adopté le programme triennal 2020-2022. 100 projets seront financés dans les différents départements : 45 à Touba, 29 à Koro et 26 à Ouaninou. Le secteur éducation, absorbe 50% des investissements prévus, 30% affectés aux infrastructures, 20% aux dépenses de santé.