Aucune charge n’a été retenue contre le président de la Confédération africaine de football (CAF). Ahmad Ahmad a été interpellé ce jeudi matin à Paris dans le cadre d’un contrat de sponsoring.
La justice demande une perquisition au siège de la CAF après l’interpellation d’ Ahmad Ahmad.
Le président de la Confédération africaine de football a vécu un jeudi noir à Paris. Ahmad Ahmad a en effet été interpellé dans la matinée par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Selon Jeune Afrique qui a révélé l’information, le patron du foot africain est indexé dans une affaire de corruption au sein de la CAF.
Il est notamment reproché à Ahmad Ahmad d’avoir résilié de façon arbitraire le contrat de l’équipementier Puma au profit de l’entreprise Tactical Steel. Comme l’avait déjà souligné l’ancien secrétaire général de l’instance faitière du football africain, le président Ahmad est proche d’un responsable de cette société française. Si aucune charge n’a été retenue contre lui, le président de la CAF reste à la disposition de la justice française.
Comme l’indique footafrique.com, une demande de perquisition du siège de la CAF a été instruite par l’OCLCIFF dans le cadre de cette affaire. S’agissant des déboires du président Ahmad, la FIFA joue la carte de la fermeté. « La FIFA est fermement résolue à éliminer toutes les formes de fautes à tous les niveaux du football (…) Quiconque est reconnu coupable d’actes illicites ou illégaux n’a pas sa place dans le football », indique un communiqué de la fédération internationale.
Relâché dans la soirée de jeudi, Ahmad Ahmad devrait assister vendredi au match d’ouverture de la Coupe du monde de football féminin à Paris.