Tel est le constat dressé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport. La pollution de l’air est un facteur de mortalité en Afrique.
La pollution coûte la vie à près d’un million d’Africains chaque année d’après l’OMS.
L’Afrique continue de payer le lourd tribut de la pollution atmosphérique. Telle est la triste conclusion dressée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors de la Journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 5 juin. Dans un rapport se basant sur 2018, l’OMS indique que cette dégradation de l’atmosphère a des conséquences néfastes sur la santé des populations africaines.
D’après le rapport, près de sept millions de personnes décèdent chaque année dans le monde, dont un million en Afrique. En Afrique, l’air pollué provient de la combustion du charbon et du bois pour l‘électricité et le chauffage, du recours aux combustibles et des transports. Contenant des particules toxiques, cet air absorbé par des millions de personnes au quotidien est à l’origine de nombreuses pathologies cardiaques, du cancer et même des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Pour l’OMS, il convient donc d’agir, surtout de soutenir les pays africains qui font partie des plus pauvres de la planète. « Si tous les pays sont touchés, les plus pauvres et les plus marginalisés payent le prix fort », indique le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. La 48e journée de l’environnement s’est célébrée sous le thème « La pollution de l’air ».