Au Mali, une opération militaire menée par les forces françaises au centre-est, dans la région du Gourma, le vendredi 31 mai 2019, a permis l’ arrestation d’ une dizaine de djihadistes, a-t-on appris auprès de l’ état-major Armées.
Mali, une dizaine de djihadistes neutralisés
Au Mali, l’ opération lancée par l’ armée française fait suite à « un mouvement suspect d’ une dizaine d’ individus au Nord de Ndaki, dans le Gourma ». Elle a rassemblé « la composante aérienne, les groupes commandos et le groupement tactique aérocombat de la force Barkhane », fait savoir l’ état-major dans un communiqué.
« Une dizaine de terroristes a été mise hors de combat », et « une quantité importante de ressources a été saisie, dont plusieurs motos et de l’ armement individuel », précise la source sécuritaire.
Notons que du 20 mai au 3 juin 2019, « le groupement tactique désert ‘Richelieu’ a été engagé dans une opération majeure de la force Barkhane. Quatre cent cinquante hommes et plus d’ une centaine de véhicules ont quitté la base de Gao pour rejoindre le nord du Burkina Faso, afin d’ y mener des actions coordonnées en partenariat avec les forces armées nationales du Burkina Faso (FANBF) contre les groupes armés terroristes », lit-on sur le site de la défense française.
Depuis la signature de l’accord SOFA en décembre 2018, c’est la première fois que la force Barkhane s’ engage au sol sur le territoire burkinabè.
Dans un rapport adressé au Conseil de sécurité, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a exprimé sa consternation face à la montée de la violence au Mali. « Si ces inquiétudes ne sont pas prises en compte, il y a un fort risque d’ escalade qui pourrait aboutir à la commission d’ atrocités », a déclaré Antonio Guterres.
La situation sécuritaire au Mali préoccupe le patron de l’ ONU, qui a averti contre le « fort risque d’atrocités » futures dans le pays. Le 27 juin 2019, le Conseil de sécurité examinera le mandat de la MINUSMA.